Gif Lesbien Apprendre à Oublier Gif Lesbien
 
Chapitre 6 : Une Situation Inattendue...


-    « Putain, j’ai plus de clopes !! »

Panique à bord ! Sans ma drogue, je suis foutue ! Je regarde l’heure, 21h30. En plus, je suis à la bourre. J’ai rendez-vous avec les filles au resto et ensuite on comptait sortir...

-    « Je me suis même pas habillée ! Ca t’apprendra à dormir toute la journée ! Bon, restons calme. Objectif : Habillage, je ne vais pas sortir à moitié nue ! Clopes... Miam, miam ! »

Je cours dans tous les sens pour pourvoir me préparer. J’ai le souffle court ; effet cigarette... Mais ce n’est pas grave !
Avant de partir, je me regarde dans le miroir. J’ai mis une tenue BCBG, le maquillage du soir et jolie coiffure... Impeccable...
Ensuite, je cavale à ma voiture, démarre et part en trombe en direction du dernier bureau de tabac à cette heure-ci, encore ouvert.
Je gare ma voiture avec hâte et rentre. Je dis à bout de souffle :

-    « Bonsoir ! »
-    « Bonsoir. » Répondit la vendeuse.

Je m’approche du comptoir dans un pas léger.

-    « Je voudrais deux paquets de Camel, s’il vous plaît ? » Dis-je en souriant tout en reprenant ma respiration.
-    « Oui, tout de suite. »

Elle se retourne, je la regarde discrètement, c’est une fille banale avec une veste noire ample et un jean. Elle tourne la tête vers moi :

-    « Je suis désolée, je n’en ai plus ici, je reviens... » Dit-elle avec un doux sourire qui me fendit le cœur.

Elle part dans la réserve. Je reste là, à l’attendre avec l’image de son sourire gravé dans ma mémoire... Je souris bêtement... Sans savoir réellement pourquoi ?
Elle revient avec mes paquets qu’elle dépose délicatement dans un sac. Elle me surprend, mais je ne montre rien de mon trouble... J’observe ses doigts, ils ont l’air doux et délicat... Magnifiques...

-    « Cela vous fait 10 euros 50, s’il vous plait. »
-    « Tout de suite... »

Je lui tends mon argent et par inadvertance, je frôle du bout de mes doigts sa douce peau... Je reçois comme un électrochoc, c’est la première fois, depuis longtemps, que je ressens cela avec une fille... Surtout sous ce simple contact...
Elle me rend la monnaie et je prends le sac.

-    « Merci et passez une bonne soirée... » Dit-elle avec un regard pétillant de vie et d’émotion.

Je bloque littéralement sur ses yeux et plonge mon regard dans le sien... J’ai la sensation de me noyer, de me perdre dans ses prunelles bleues... Mon cœur s’accélère tout comme mon souffle... Elle ne détourne pas les yeux... Ni l’une, ni l’autre ne souhaite briser cet instant magique...
Après plusieurs minutes, je reviens à moi et murmure toujours sous le choc :

-    « Merci beaucoup... À vous aussi... »

Je la fixe encore avec un doux sourire à mes lèvres et finalement je me retourne pour quitter le magasin et rejoindre ma voiture.

Pendant tout le trajet jusqu’au restaurant, je pense à elle... À cette fille qui me fit ressentir tellement d’émotion, de sensation en un seul regard... À cette inconnue...
Elle ne sort plus de ma tête. Impossible de l’oublier... C’est la première fois depuis Sasha. Je ne me comprends pas moi-même...
J’arrive finalement au parking presque plein et après avoir fumé une cigarette sous les étoiles étincelantes, à regarder la pleine lune... Je rentre dans le restaurant.

Quatre heures plus tard, je me retrouve en boîte, un soda à la main assise à notre table réservée. Une soirée à marquer sur le calendrier d’une croix rouge car je ne regarde aucune fille passer ou danser devant moi ! Ni le son assourdissant des baffes, ni l’odeur abondante de la clope ou encore les propositions alléchantes qui s’offrent à moi me font sortir de ma rêverie... Je suis comme hypnotisée par cette inconnue, par ses yeux en amande, son sourire éclatant...
Mes amies croient que je suis malade, mais je ne leur ai pas parlé d’elle. Elles me regardent toutes du coin de l’œil et doivent sûrement se poser des questions. C’est normal, je ne suis pas dans mon état normal. Finalement, je vais à leur rencontre sur la piste de danse...
Elles me sourient tout en soufflant de soulagement, mais je dis :

-    « Je vais renter... »
-    « Tu es sûre ? » Me dit Chris.

Je fais signe que oui. Elles prennent un air de déçu. Je leur fais un bisou à chacune et je retourne chez moi comme je suis venue... La tête ailleurs et rêveuse...







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