L'Amour n'a pas de limite
Gif Lesbien

 
 
Chapitre 2

 


Le petit jour se lève, les rayons du soleil viennent éclairaient nos visages endormis, au alentour de 10 heures, les jumelles se lèvent et commencent à nous réveillée, on était à Paris et elles comptaient visiter, notre train n’était qu’à 19 heures. Moi de mon côté, j’avais d’autre projet en tête, Yulia devenait ma priorité, je prétexte un mal de ventre horrible pour rester dans la chambre, sa marche. Une fois seule, mission habillage, maquillage et il faut que je me rende la plus belle du monde. Pour elle. 14 heures arrive plus vite que prévu, et je pars en oubliant sûrement la moitié des choses tellement je suis tête en l’air mais tant pis.
Près de la salle de concert, j’hésite, je me demande si c’est une bonne chose que je sois là, la montre indique 13h55, et puis après tout, on verra bien. J’arrive à l’endroit où j’étais la veille, m’allume une cigarette et commence à m’impatientais, je sais, je suis une fille pas du tout patiente.

-    Salut !
-    Ahhh !, je me retourne, salut ! sa serais gentil de plus me faire ça, s’il vous plaît.
-    Tu peux me tutoyer, sa ne me dérange pas et promis, je ne recommencerais plus ! me dit-elle un sourire aux lèvres.
Magnifique, je n’en crois pas mes yeux, elle est devant moi et me parle…En français en plus… Comme elle est belle.
-    Mer…ci !! Je suis en train de réaliser ce qui m’arrive, beaucoup.
-    Pas de souci, elle s’approche doucement, j’avais peur que tu ne viennes pas…
-    Tu croyais que j’allais loupé ça !!! Enfin j’avais envie de te revoir…
-    … Comme me.

En plus de ça, elle me parle anglais et bien je ne suis pas sorti de l’auberge, les langues étrangères et moi sa fait 3000 !!
-    Alors, d’après ce que j’ai compris on passe l’aprèm ensemble… J’étais morte de trouille à cette idée.
-    Yes, à part si tu fais autre chose ? Tes amies ne sont pas avec toi ? Elle s’approche encore.
-    Non, elles sont parties visiter des musées et autres, mais surtout elles ne sont pas au courant que l’on se voit aujourd’hui.
Je baisse les yeux, tout en tirant une bouffé sur ma cigarette. Je me touche la tête plus par gêne que par souci de ma coiffure.
-    Tant mieux, I prefer être seule avec toi, pour faire connaissance… Tu n’es pas d’accord ?
-    Si, si !! Entièrement d’accord avec toi…

Je lui adresse un de mes plus beaux sourires, elle me répond en prenant délicatement ma main et m’entraîne hors de la salle de concert… Sans un mot.
Nos pas, sans s’en rendre compte, nous dirige vers le parc le plus proche de la ville de Paris. On ne parlait pas, on se regardait juste. J’avais l’impression de me noyer dans son regard. Une boule au ventre commença à se former, elle me tenait toujours la main et ce simple contact me faisait défaillir, perdre tous mes moyens. Je n’ai jamais été timide pourtant, faire connaissance n’est pas une faiblesse, mais à ce moment précis, je ne sais plus quoi dire ou même penser.
Au fur et à mesure que l’on avance, un magnifique paysage s’offre à nous. Une pelouse verte, un lac avec quelques animaux voguaient sur les eaux tranquilles, le soleil au zénite apportait une chaleur douce sur nos peaux. J’étais à la fois stupéfaite et de plus en plus angoissé quand je vis Yulia s’assoire et tapait l’herbe de sa main pour que je me mette à côté d’elle. Géner, je n’osais pas parlait faisant mine d’admirer le spectacle, elle commença la première.

-    C’est beau, tu ne trouve pas ?
Elle se tourna, son regard se plongea dans le mien.
-    Si, c’est vraiment magnifique…
J’en ai marre d’être comme ça, je me lance.
-    Alors tu reste à Paris pour combien de temps ?
-    Je reste jusqu’à la fin de la semaine. Et toi, tu habites à Paris ?
-    Non, j’habite dans la Provence…

Comme si je me sentais obligé, l’air désemparé, j’argumente.
-    Je rentre ce soir, en train.
Une mine déçu se lit sur son visage comme le mien.
-    Parlons d’autre choses !! Tu veux bien… Je me présente quand même, je m’appelle Dylane…
-    Enchantée… Moi, c’est Yulia mais tu le sais déjà…
Un petit sourire vient se former sur nos lèvres et j’enchaîne.
-     Tu aimes faire quoi à part chanter ?

Voilà un vrai sujet fut trouvé, un peu plus gaie et nous commençons à discuter. Cela dura des heures, le soleil se coucher est c’était bientôt l’heure des séparations. Elle devait se préparer pour des répétitions sur quelques chansons ce soir et moi rentré à l’hôtel pour partir chez moi.
J’étais allongé, elle également. Mais elle se déplaça et posa sa tête sur ma poitrine en me regardant. On se tenait toujours la main. Un contact que l’on veut garder à tout prix.
Et presque dans un murmure triste et plein d’espoir à la fois, elle me dit :

-    J’espère que sa ne te dérange pas que je m’installe comme ça ?
-    Non, pas du tout, au contraire.

Je lui caresse la joue, mon cœur battait la chamade, je voulais l’embrasser mais… j’eu même pas le temps d’y penser qu’elle s’approcha doucement de moi. Je sentais son souffle contre ma peau, elle était si proche de moi. Délicatement, je sentis ses lèvres sur les miennes. Douceur, tendresse, amour, passion et j’en passe, autant de sentiments qui m’ont fait tourner la tête en une fraction de seconde. J’ouvre légèrement les yeux, on ne sait jamais, je rêve peut-être… Non, je suis bien avec qu’elle, on s’embrasse, je n’en reviens pas quel bonheur !!!
Notre baiser dura plusieurs minutes, quelques minutes qui resteront toujours graver dans mon cœur… Malheureusement le moment fatidique arriva à grands pas. On se leva pour rejoindre la salle de concert, lieu de notre premier contact, le début d’une belle histoire qui sait.
On se retrouva main dans la main durant tout le trajet, sans un mot, je ne voulais pas la quitter, en cet instant j’aurai pu rester avec elle toute ma vie et tout plaquer. Dans un souffle elle me dit une chose qui fit basculer toute ma vie ainsi que la sienne.

-    Reste avec moi… Je ne veux plus être seule… Reste près de moi, please…
-    Comment je peux faire ? Tu part dans une semaine et moi tu me laisseras là…
-    Non…

Je baisse la tête ne voulant pas y croire… C’était impossible…
-    Tu vas me laisser, comment quelqu’un comme toi pourrait être attiré par quelqu’un comme moi… Je ne suis rien, juste une lycéenne… Je n’ais pas d’argent, ni de talent, je ne peux pas t’offrir la vie que tu mérite…
-    Ne dis pas ça…
Elle met son doigt sous mon menton et me plante ses yeux dans les miens… J’ai vu dès le premier regard que tu étais différente et puis je m’en fou de l’argent, j’en ai assez… Ce qu’il s’est passé au concert était incroyable, je pourrais le qualifier de coup de foudre et je ne veux pas laisser passer ma chance d’être heureuse…
-    Je suis sûre que tu vas me laisser…
-    Non ! je pars, mais dès que je reviens c’est pour t’emmenais avec moi…


Ma tête dit non, que je vais faire une connerie, dont je m’engage dans quelque chose de trop surréaliste. Mon cœur dit oui car je pourrais être heureuse avec elle et que je l’aime depuis le début. J’en ai assez de réfléchir.

-    Je ne veux pas te quitter moi non plus. Je reste pour la semaine et je prendrai le train après. Tu es d’accord ?

Elle me sauta dans les bras avec un sourire qui me bouleversa et m’embrassa fougueusement, cela me tua. Ironiquement bien sûr. Après l’explosion de notre joie d’être ensemble pour une semaine entière, on se mit d’accord sur le lieu où j’allais dormir pendant c’est quelque jour. On se sépara pour qu’elle puisse se préparer pour les répétitions ainsi que pour les enregistrements et moi de mon côté prévenir mes parents et remballer mes vêtements.
J’arrive à l’hôtel, le cœur léger et rempli d’une profonde joie. Mes amies étaient déjà prête, je devait être en retard.

-    Ou était-tu passée ?
Elles se sont jetées sur moi, en me faisant la morale, c’est Laura qui parle le plus.
-    On s’est inquiétée pour toi, ce matin tu es malade et là tu cours les rues de Paris, seule ! Mais où as-tu la tête ? C’est dangereux…
Et bla bla… J’en ai marre…
-    Stop !! Les filles, je suis assez grande pour me débrouiller.
-    Tu étais où ?
Elle regarde sa montre. Et en plus on va être en retard !!! Vite Dylane, t’es affaire…
-    Je ne pars pas.

Voilà c’était dit de manière très sèche, mais là je trouve qu’elles exagèrent.
-    Et pourquoi ?
-    J’ai passé l’après-midi avec Yulia et je reste avec elle. Je rentre chez nous à la fin de la semaine.


Elles avaient toute la bouche grande ouverte, elles acceptèrent mon choix mais protestèrent un peu, elle avaient aussi compris que j’était attiré par elle. Elles partirent avec leurs sacs sur le dos et me dirent bonne chance avec Yulia.
Une fois la porte fermer, je pris le téléphone et commençais à numéroter.

----------------
-    Allo !
-    Oui, maman, c’est pour te dire que j’ai rencontré une amie d’enfance à Paris et je reste la semaine.
-    D’accord, il y a pas de soucis mais tu dormira chez elle alors !
-    Oui, bien sûr.
-    Ton concert, c’est bien passé ?
-    Génial…
-    Ma fille, je te laisse, il faut que je fasse manger pour ta petite sœur. Bisous
-    Bisous.

-------------------

Voilà, ma mère est au courant, enfin en parti, mes amies, je m’en occuperais plus tard. Maintenant, mes affaires, heureusement que je n’en ai pas beaucoup parce que me balader avec tous mes sacs sur le dos en pleine rue. C’est un peu ridicule.

 

Vous ne trouvez pas ?
Enfin, voilà, tout est prêt. Je pars vers la salle de concert. Je me demande encore pour qu’elle raison, j’aie accepté de rester ici avec elle, je sais que je n’ai aucun avenir, à la fin de la semaine, cette histoire sera sûrement finie. Pourtant, ses lèvres, sa langue, son corps me font craquer et ses mots, ses quelques mots, résonnent encore dans ma tête comme une douce mélodie à mes oreilles.
J’aperçois au loin la salle de concert, son hôtel est juste à côté, je regarde ma montre 18h30. J’ai le temps de faire demi-tour et rejoindre le train, je ne sais pas quoi faire… Toutes ses questions commencent à me perturber et si j’étais qu’une aventure pour elle, une passade, j’aurai le cœur brisé. Rien qu’en y pensant j’ai déjà les larmes aux yeux. J’y suis. Dylane, tu devrais arrêter de réfléchir, c’est un conseil, fonce c’est peut-être la chance de ta vie, ne la laisse pas filer.
Je rentre dans la salle, Yulia m’a donné un badge pour que je puisse avoir accès à sa chambre. Sur un papier, elle m’avait noté son étage ainsi que son numéro. Devant la porte, un agent de sécurité, sûrement son garde du corps, était posté. Je m’approche à pas feutré et présente mon badge pour pouvoir rentrer et posé mon paquetage. Il me dévisage de haut en bas et me laisse entrer avec un léger sourire, comme si il avait l’habitude de voir défiler des filles dans la chambre de Yulia, cela ne me rassure pas du tout. Une fois, dans la chambre, je suis subjuguée par le luxe de cette pièce, des rideaux en satin, une cheminée intégrée, le marbre remplissait cet endroit. Je regardais de partout, pose mon sac en plein milieu de la pièce, jusqu’au moment où je sentis deux bras chauds m’entourais au niveau de la taille, un menton au trait fin ce posait délicatement sur mon épaule.

-    Tu m’as manqué, mon chaton.
Je me retourne et plonge mon regard dans le sien, un sourire se dessine sur nos visages.
-    A moi aussi, ma Yul.

Je l’embrasse, sa aussi sa me manqué. Bizarrement mes doutes et peurs s’envolent au moment où elle déposa ses lèvres sur les miennes. Je redécouvre la douceur de sa langue ainsi que la sensualité de ses gestes quand elle me caresse légèrement le dos.
On reste quelques minutes sans bouger en plein milieu du salon, soudain nous sommes dérangé. Dommage j’aurais aimé que sa dure. On se retourne ensemble, pour voir quel est l’intrus qui a osé. Je découvris avec stupéfaction Lena tenant la main à une jeune fille inconnue au bataillon. Enfin pour ma part. Elles se dirigèrent vers nous avec un grand sourire.

-    Hello Sveltana, je ne t’avais pas vu ce matin, sa va ? Lança Yulia.
Elles se firent la bisent.
-    Hello ! Good and you ?
-    Très bien, Lena, Sveltana, je vous présente Dylane
, elle me regarde, je te présente Lena et sa girlfriend Sveltana.
Elles me tendirent la main, Lena était superbe et Sveltana était tout banalement blonde, cheveux longs, aux yeux bleus et assez petite de taille par rapport à sa Girlfriend.
-    Enchantée !!
-    De même… Yulia, il va falloir te préparer les répétitions sont dans une demi-heure.
-    Oui, c’est ce que j’allais faire. À tout de suite !!!

Yulia, me prit la main et m’entraîna dans sa chambre aussi fabuleuse que le salon, le lit surtout !! Dylane arrête !!
-    Je suis désolé, mais il faut que je me prépare… Tu voudras venir avec moi pour les répétitions… Enfin tu veux peut-être t’installer ?
-    Non, c’est bon, j’ai le temps pour mes affaires… Je veux te voir encore chanter…


Je m’approche. Soudain, je prends plus d’assurance dans mes gestes ou paroles. Je la prends par la taille et approche son visage du mien, ses lèvres effleurent de nouveau les miennes, j’implose de l’intérieur, mélange de chaleur, de frisson et d’attente enfin assouvie… Quelle torture exquise… Et me dirigeant dans son cou vers son oreille, je glisse dans un murmure.

-    Tu es si belle sur scène et aussi quand tu chantes…
-    Ce soir et pour tous les autres, chaque note te seront dédiés…

Un sourire se forme sur ma bouche, dont elle s’empressa de recouvrir avec cette passion qui nous a envahi pas plus tard que cet aprèm. Une fois, ce baiser fabuleux fini, elle esquissa un sourire de déception et se retira vers la salle de bain pour se préparer.
Je sortis de la chambre. Personne, Lena et Sveltana ont dû partir entre temps. Je me dirige vers le balcon, que j’avais aperçu quelques minutes auparavant, j’ouvris la grande baie vitrer et sortis une cigarette tout en savourant la belle vue qui s’offrait à moi.
Je ne sais pas ce que je fais, je sais plus où j’en suis, mais je ne veux pas trouver des réponses à mes questions enfin pas pour l’instant. Je suis bien et c’est tout ce qui compte. C’est réellement la première fois qu’il y a en moi une sorte d’apaisement et de paix intérieur. Mes idées se bousculent entre mon passé, plutôt douloureux et ce futur qui s’annonce radieux. Si je crois ce qu’elle me dit bien sûr. En parlant d’elle…

-    Chaton , tu viens avec moi, je suis prête.
Perdu dans mes pensées, je réponds par une autre question…
-    Suis-je une aventure pour toi ? J’en ai peur… Car pour moi non…
-    Non, pas du tout. C’est vrai qu’on se connaît depuis peu mais j’ai l’impression de te connaître parfaitement.


Elle me prend dans ses bras, je les aime tant… Je la regarde dans les yeux et vois une étincelle, cette étincelle qui me prouve les sentiments qu’elle a pour moi. Sans plus attendre, j’agrippe Yulia, la porte comme une mariée et l’entraîne vers la sortit de la chambre. Elle s’accroche à moi, ri aux éclats et commence à m’embrasser jusqu’à dans l’ascenseur. Elle est si belle quand elle ri.
Une fois au rez-de-chaussée, elle prend les devants et me tire vers la sortie où une voiture nous attendait. Lena et Sveltana s’embrassaient au moment où on monta sur les sièges arrière près d’elles. Le couple nous sourient et continuent sans se souciait de notre réaction.
De toute façon, sur le trajet vers les studios, Yulia et moi fîmes de même. On pouvait bien profiter nous aussi… Non, vous n’êtes pas d’accord avec moi ?
Au bout de une demi-heure, les coulisses des studios s’offraient à moi, j’avais les yeux de partout, Yulia me tira vers son manager sans que je m’en aperçoive, c’était comme dans les films… Table de mixage, micro dans une autre salle séparée d’une vitre… Bref un vrai studio quoi…

-    Bonjour, Ryan, comment ça va ?
Le groupe parlaient à l’unisson.
-    Bonjour, Lena et Yulia, mes chanteuses préférés… Et toi Sveltana tu vas bien ?
-    Very good and you ?
-    Cool…

Il se tourne vers moi et me tend la main, je lui tends la mienne, un peu tremblante. C’était bizarre, pour moi c’est un monde inconnu. Il faut que je reste zen.
-    Enchanté, moi c’est Ryan Porter.
-    De même, pour ma part c’est Dylane Hayden.
-    Très bien, alors les filles, on commence allez dans la salle et les petites amies venez avec moi.


Les deux chanteuses embrassèrent leurs copines respectives et se dirigèrent vers les micros, je reste avec Sveltana, regardant avec passion cette fille qui dorénavant guide mon cœur.
La soirée se passa entre chanson, rire et tendresse quand j’étais dans les bras de ma douce.
Minuit, les répétitions et les enregistrements étaient finis. On se trouve devant la porte de notre chambre, on dit au revoir à Ryan et ensuite à Lena et Sveltana qui entrèrent dans leur propre chambre. Puis nous aussi, on fit de même. Sans un mot, Yulia partit dans la salle de bain, elle me fit un clin d’œil et ferma la porte, je me change et me mets en pyjama. Elle sortit, elle aussi en pyjama, démaquillé et les yeux un peu endormis. Je l’attendais patiemment avant de me mettre au lit, avec elle. Je me glisse sous les couvertures, me colle à son corps chaud. Elle commence à m’embrasser et m’entoure de ses bras. Doucement, elle effleure ma peau, sous mon tee-shirt, je sens monter en moi une chaleur brûlant mon corps de l’intérieur et cette envie de la sentir contre moi, en moi, toujours plus grandissante au fur et à mesure de ses caresses. J’ai envie d’allée plus loin avec elle, mais ma tête s’en mêle et me dit tout le contraire de mes pulsions. Malheureusement, dans cette petite guerre intérieure, mon esprit et mes pensées remportent la victoire haut la main. Délicatement, je pose ma tête sur sa poitrine, elle a le souffle court, moi aussi. Elle remarque un changement de comportement, elle est trop perspicace à mon goût, je n’ai pas envie qu’elle me connaisse si bien en si peu de temps. Elle allume la petite lampe sur sa table de chevet.

-    Chaton, que ce passe-t-il ?
Surprise. Confuse. J’enfouis mon visage sous le drap. Je ne pensais pas qu’elle allait posé cette question. Je répons en bégayant.
-    Ma chérie… Je dois avouer… Que… Que je suis un peu  fatigué… C’était une journée rempli d’émotion…
-    Dylane, je sais que tu me mens…

Je fais les gros yeux, ouf je suis sous les draps.
-    Bon, ok, c’est que j’aurais aimé que cela se passe différemment, qu’on fasse connaissance, et seulement après faire l’amour.
-    Tu n’as pas envie de moi ?
-    Si si, même beaucoup mais j’ai peur de la même chose que cet aprem, d’être une passade, moi m’accroché et me retrouver seule et triste.
-    Je comprends, je ne te force pas, mais pourquoi ne pas faire connaissance dans ce cas-là.

Elle me prend dans ses bras, me fit un tendre baiser sur le front et m’adresse un de ses plus beaux sourires où je m’empresse de lui répondre.
Et plus les minutes défilaient, plus je me rapprochais d’elle. Questions, réponses, rires étaient aux rendez-vous, on se racontait nos exploits, nos idioties de jeunesse… Soudain, je regarda son réveil, 3 heures du matin.

-    C’est fou comme le temps passe vite, tu ne trouve pas ma chérie.
-    Je trouve même que la journée à pris le train aujourd’hui… Surtout depuis que je suis avec toi… Mon chaton…

Je la regarde les yeux pétillants, je l’embrasse en douceur, tout en appuyant mon baiser, ce qui le rend plus passionnel.
-    On dort…
-    Ok, là je te jure que je suis fatiguée.
-    Moi aussi, mon chaton, par contre demain on pourra dormir. Je commence à bosser l’album l’après midi.
-    Super, Tu auras un peu de temps à me consacré…
-    J’en aurais toujours… Bonne nuit…
-    Bonne nuit…


Elle m’embrasse une dernière fois, éteins la lampe et vient se coller contre moi. Quelques minutes après, on sombra dans un profond sommeil.

 

Menu Page : 1  3  4  5  6  7  8




Créer un site
Créer un site