Je lui dis mon adresse et à ce moment, une violente douleur au ventre me prit soudain, le stress, j’avais aussi un nœud dans la gorge, sa ne va pas être facile… Je prends la main de Yulia et l’a serré entre mes doigts déjà moites… Elle me lance un regard plein de tendresse, ainsi que dans le rétroviseur pour vérifier que la voiture de Nicolaï suivait. Ce contact me rassure, mais pas trop quand même, je ne m’attendais pas à le dire aujourd’hui à mes parents, en réalité, je n’avais pas prévu de date… C’est génial !! C’est surtout ironique…
On arrive chez moi, elle rentre dans la cour, je vois de loin mon père se tournait dans notre direction. Là, j’ai très peur…

Il s’avance vers nous, j’aperçois Nicolaï descendre de son véhicule et arriver aux côtés de Yulia. J’observe mon père, comme pour analyser sa prochaine réaction face à ce dont je vais lui annoncer… Ma main serre celle de ma chanteuse et soudainement, je sors de la voiture, prise par un élan de courage et ferme la portière. Yulia sort aussi, mais reste auprès de son garde du corps, elle savait que cette discussion devait se faire en famille. J’arrive au niveau de mon père, il semble perplexe face à cette situation cela ce lit sur son visage et dans ses yeux vert… À ce moment, ma mère sort de la maison et accourt vers moi en regardant Yulia et Nicolaï, elle me prend dans ses bras avec un air de panique, sa y est, c’était l’heure du moment de vérité…
Avec la voix tremblante, je dis :

-    Papa, Maman, il faut que je vous parle…
Ils se regardent et ma mère se met du côté de mon père, il la prend dans ses bras, l’air grave.
-    Nous t’écoutons… Dit mon paternel.
La voix tendue, je me lance :
-    Bon, je vais aller droit au but, la fille que vous voyer là-bas, c’est Yulia Volkova du groupe Tatu, nous nous sommes rencontrés au concert et depuis je sors avec elle…
Voilà, première révélation, directe certes, mais je ne peux être plus clair, par contre la deuxième va les tuer…
-    Mais avant que vous disiez quoi ce soit, j’ai autre chose à annoncer encore…
-    Ah ! Parce que ce n’est pas tout !!
Il sourit légèrement, mais je ne sais pas si c’est ironique ou vrai…
Je fis une petite moue prouvant que ce n’était pas la fin.
-    Je pars avec elle aux Etats-Unis et dans ces tournées à la fin du mois, donc après mes examens…
Aucune réaction, c’est quoi ce bordel, je ne comprends pas… Mes parents me dévisagent tout bêtement, et puis soudain :
-    Ok ! Dit mon père.
-    Ok, quoi ? Je ne pige rien du tout.
-    Ok, pour que tu sois lesbienne et puis si tu es sûre de toi et surtout d’elle… Dit-il en la regardant… Pourquoi pas ? Tente de vivre un rêve qui ne se représentera pas tous les jours…

Je les regarde tour à tour, je rêve la situation, la conversation comprises, je deviens folle… Je suis en train de délirer, je vais me réveiller et sa ne se passerai pas de la même manière… Je pars dans mes illusions et mes fantasmes d’acceptation totale de mes parents, qui se révèle vrai, ainsi que de ma prochaine aventure avec Yulia.
C’est fantastique… Après des présentations rapides, nous remontons dans nos voitures respectives…

Nous roulons, je suis dans la voiture de ma chanteuse préférée, j’ai la tête ailleurs, je n’arrive pas à y croire. Yulia regarde la route avec sa main droite posait sur ma cuisse, je monte ses doigts jusqu’à ma bouche et y dépose un léger baiser, mon regard sur elle.
Ma Yul’ détourne ses yeux bleus glace vers moi et me fait un sourire digne d’une reine. Je suis si heureuse quand je suis près d’elle… Je vois dans le rétroviseur Nicolaï, juste derrière nous. Le paysage défile devant moi, beaucoup d’arbres comme une forêt mais aucune idée de l’endroit et puis je ne sais pas depuis comment de temps nous roulons mais j’adore ça… Et croyait moi !!! J’adore vraiment !!!

-    Ma puce ?
-    Da, chaton ?
-    Où va-t-on ?
-    Tu ne reconnais pas, c’est près de ton lycée dans la montagne, j’ai loué une maisonnette….
-    J’avoue que depuis que nous sommes parties de chez moi, j’ai déconnecté un peu… Désolé !
-    Déconnecté ? Tu veux dire quoi ?
-    En fait, j’ai la tête ailleurs.
-    Ok ! C’est normal, je n’ai pas trop compris moi non plus, tu sais…
-    Avoir compris, ce n’est pas important, l’essentielle c’est qu’ils soient d’accord…
-    Da, c’est sûr !

Le paysage était joli, mais je détourne mes yeux pour les posaient sur ma petite brune, avec un regard dévorant, j’étais passé en mode excitation surtout depuis que sa main a glissé dans mon entre jambe. Inconsciemment, mes jambes s’écartèrent et ma tête fut posée sur le repose tête, ma main n’avait pas quitté la sienne. Elle me sourit une nouvelle fois, j’ai pu voir le magnifique décolleter avec une jolie poitrine qu’elle arborait fièrement…Je m’enfonce dans le siège, un peu plus, sur un beau cuire noir. Mon attention se tourna à présent sur sa jupe extra courte, montrant des jambes très bien dessiner, avec des courbes parfaites… Des cuisses pareilles, sa demande beaucoup de sport, Dylan tu sais ce qui t’attend !!! La galère !!!...
Pour finir, elle est parfaite et franchement si elle n’arrête pas, je vais lui sauter dessus avant l’heure !! C’est pas une blague… Perdue dans mes fantasmes, les yeux fermer, je ne m’aperçois même pas que nous sommes arrêtées. Il n’y a que nous, Nicolaï n’est pas là et c’est une première.
Je la regarde de nouveau, elle est proche de moi, très proche, sa main touche le même endroit glissant sur mon fin pantalon blanc, son autre bras est placé derrière ma tête. Ses lèvres ne sont qu’à quelques millimètres des miennes, je m’approche pour reprendre ce contact me manquant terriblement. On s’embrasse avec fougue et passion, cela faisait trop longtemps que l’on était séparé. Je l’entoure de mes bras, m’abandonnant à elle et ses désirs, mes doigts touchent sa peau velours, elle est chaude comme de la braise. Avec l’aide de sa main droite, elle m’enlève mon débardeur dévoilant un soutien gorge blanc, je romps le baiser, plonge mes yeux dans les siens et lui murmure doucement :

-    Tu m’as tellement manqué…
-    À moi aussi, tu m’as manqué ma puce… Je t’aime…

Je n’ai pas eu le temps de répondre qu’elle était de nouveau sur ma bouche, me caressant la langue sensuellement, me provoquant encore d’autre sensation tout aussi intense… Je me relève un peu et la mets sur moi, pendant qu’elle me dégrafer mon soutien gorge, je le lui retire son haut avec la dernière barrière entre mes mains et ses seins, je la caresse avant de déposer ma langue sur l’un de ses tétons. Elle bascule en arrière, je la retiens avec délicatesse de mes mains, j’explore sa poitrine s’offrant à moi comme si c’était la première fois. je redécouvre son corps par le toucher, le goût, l’odora, je n’ai jamais oublié ce parfum, je le respire encore et encore tout en passant une de mes mains sous sa jupe, la relevant un peu. Je touche ses fesses, elle porte un string rouge assorti à son soutien gorge, je balade ma main sur son corps pour finir sur son sexe, elle est humide, je souris comme jamais tellement  je suis heureuse de l’effet que je lui fais. Mon autre main monte à sa nuque, et approche son visage vers le mien, je l’embrasse plus délicatement, deux de mes doigts contourne la barrière me barrant la route vers son intimité, ceci fait, je me fraye un chemin jusqu’à son clitoris. Je le titille légèrement au début et plus fortement après, elle gémis entre mes lèvres, quelques minutes après, je la pénètre en faisant des va et viens régulier au commencement. Elle rompt le baiser pour prendre mon visage et l’amené sur ses seins que je prends dans ma bouche avec joie, au fur et à mesure j’accélère mon mouvement. Je l’entends de plus en plus, elle crie à présent, sa m’excite encore plus et je continue jusqu’à que je sente une contraction dans son intimité, sa voix devient plus aiguë. Je n’arrête pas pour autant, ses ongles se plantent dans mon dos, je mordille l’un de ses tétons avec plus de fermeté. Je perçus la fin de son orgasme, mais je ne retire pas mes doigts, je ralentis juste, l’embrasse de nouveau et brusquement avec même brutalité, mon poignet reprend son allure d’avant, elle est surprise et je lui arrache rapidement un autre orgasme plus violent. Je regarde son visage surtout ses yeux, elle est aux anges cela se voit et moi aussi… Je retire subtilement mes doigts, elle s’effondre dans mes bras, pour reprendre un peu ses esprits et son souffle qui est très irrégulier… Elle a ses yeux fermer, sa tête dans mon cou, je la cajole tendrement avec un sourire béat sur mes lèvres.
Après quelques minutes, sa respiration ralentit et je lui dis dans l’oreille :

-    Aller, viens on va à l’intérieur, mon amour…
-    Yes, tu as raison.

Elle me sourit d’un air coquin, je ne fais pas attention, Yulia se lève et me laisse passer devant. On a pas pris la peine de se rhabillé. Je contourne la voiture sachant qu’elle me suivait mais elle me retient par le bras et me retourne vers elle.

-    Viens ici, chaton, please…

Je m’approche, sans me douter de ce qui allait se passer, elle m’embrasse, me colle contre le capot de sa voiture. Je la blottie contre moi, ses mains me pousse en arrière pour que je monte sur sa voiture et m’allonge… J’observe ma diva passée sa langue sur mes seins, elle fit tomber mon pantalon, je sens aussi sa main se glisser sous son string… Je comprends son regard de tout à l’heure sur le siège… Je pose ma tête sur le capot rouge, ses doigts trouve rapidement mon clitoris, je sens comme des décharges électriques à travers chaque parcelle de mon être, je laisse échappé quelques petits sons entre mes lèvres. Je la vois sourire tout en se redressant, de son autre main, elle ordonne à mes jambes de se positionner de chaque côté d’elle en hauteur poser sur le pare choc. Je ferme les yeux … Je suis en train de rêver… Je suis avec une chanteuse, dans une fôret, sur une voiture qu’avec quinze ans de travaille, je n’arriverais pas à me payer et pour couronner le tout, je vais me faire baiser sur cette putain de belle bagnole par cette femme splendide avec un magnifique coucher de soleil… Je nage en plein délire, c’est obliger. Le pire c’est que c’est vrai… J’ouvre les yeux, elle me caressait le bas de mon corps. Je lui souris, elle me le rend avec une étincelle dans les yeux, cette même étincelle, à Paris, devant la salle de concert quand elle m’a dit de rester avec elle, l’amour…
Soudain, elle se baissa, je sentis sa langue dans mon entre jambe en premier temps et sur mon clitoris ensuite. J’avais la sensation de fraîcheur à la surface de ma peau car un petit air frais s’était levé qui différer avec la douce chaleur de sa langue contre moi. C’était fabuleux… Plusieurs minutes après, elle glissa ses doigts et me pénétra doucement avec de lent va et viens en rythme avec les caresses de sa langue, puis de plus en plus vite, je sentis en moi une double sensation monter, je ne retenais plus rien, j’exprimais mon plaisir à gorge déployé. Un moment plus tard, je ne sais comment, je ressentis un orgasme vaginal et clitoridien… C’est comme un volcan qui explosait avec violence et brutalité où la lave bouillante déferler dans tout mon corps apportant joie, satisfaction et bonheur totale… C’est extraordinaire…
Je me relève avec difficulté, quelques minutes après, mon souffle court. Elle me prend dans ses bras…

-    I love you, my love…
-    Je t’aime aussi Yulia…

Ensuite, elle récupère les affaires dans la voiture et autour puis main dans la main, nous rentrons dans la maisonnette.
Une fois passer la porte, je m’allume une cigarette et ouvre la fenêtre. Le soleil est presque couché, l’air est devenu frais. Je me poste devant et regarde cette lumière oranger à travers la découpe des arbres. J’entends Yulia aller à la douche, juste avant elle m’avait déposé un doux baiser sur mon dos. On ne parlait pas, c’est une bonne chose pour savourer l’instant à fond. Je repense à nos superbes retrouvailles… Et je décide que cela n’étais pas fini, j’arbore un air coquin en recrachant ma dernière bouffée de nicotine avant de me diriger à la salle de bain. Je rentre, elle me sourit avec ce petit air bien à elle, j’enlève mon dernier sous vêtement et m’introduis dans la douche en douceur…
Yulia et moi continuâmes comme cela presque jusqu’à l’aube, je dois dire que j’ai une endurance à toute épreuve sur ce coup-là mais elle aussi…
Je me réveille plusieurs heures après, je regarde mon téléphone pour prendre connaissance de l’heure… 17h25… Je pose mon portable au pied du lit et me rallonge près de Yulia en mettant ma tête sur mon bras relevé. Je regarde son visage angélique avec ses cheveux ébouriffés, ses lèvres entrouvertes. Elle est si belle quand elle dors, j’avais presque oublié… La couverture est remontée sur elle jusqu’à son ventre dévoilant sa poitrine, je ne me lasserais jamais de la contempler, ni même de la toucher… Je l’aime tellement…
Je me lève pour griller une clope et l’observer encore et encore pour graver à jamais cette image dans ma tête et mon cœur…
Elle se réveille doucement pour finalement se retourner vers moi et me sourit, je lui réponds avec tout autant d’amour et m’approche du lit pour l’embrasser…
Deux heure passèrent entre réveil de la star, petit-déjeuner et grande discussion plutôt marrante sur les évènements survenus la veille.

-    Ma puce, ça serait bien si on allait manger au restaurant ce soir ?
-    Oui, pourquoi pas ? Mais, où est Nicolaï ?
-    Nicolaï ? Il a pris un week-end de repos, il le méritait amplement.
Elle me prend la main et continua :
-    Tu veux aller où ?
-    Aucune idée, désolé…
-    It’s not a problem… Je vais appeler un ami qui est de la région pour être dans le meilleur restaurant. Ok ?
-    Ok
-    Italien, ça te va ?
-    Bien sûr, j’adore…

Elle s’en va un peu plus loin et parle mi-anglais mi-français. Elle revient en disant d’aller me préparer car on va dans un resto chic… Heureusement, que j’avais pris un peu d’affaire supplémentaire quand j’étais passé chez moi.
Une heure et demie plus tard, je monte dans son cabriolet et m’allume une nouvelle cigarette pour finalement lui demander :

-    Bébé, nous allons où exactement ?
-    C’est à une vingtaine de kilomètre environ dans un petit village nommé Lesbos. Tu connais ?
-    Non, pas du tout…
-    Et bien, c’est le moment de découvrir ensemble !

Ma chanteuse me sourit tendrement.
Elle installe sa main sur ma cuisse comme à son habitude après avoir démarré.
Environ une demi-heure après, la voiture s’arrêta devant un superbe restaurant 4 étoiles italien.
Un homme m’ouvrit la portière et je sors de la voiture, Yulia vint à mon bras et nous commençons à marcher vers l’entrée du restaurant. Elle m’avait prévenue, il fallait rester droite, fière et sourire, au début je n’avais pas compris ce qu’elle m’avait dit, jusqu’au moment où elle dit qu’il y aurait sûrement des photographes… Mais, je ne pensais pas à ce point, pas autant… Heureusement, il y a des barrières entre nous. Je jette un œil à ma chanteuse, parfaite dans son rôle de stars par rapport à moi totalement novice dans ce domaine. Voilà ma nouvelle vie, être dans les journaux peoples et pleins d’autres choses dont j’ignore encore l’existence… Courage Dylane… Pétrifié à l’idée d’être prise en photo sous tous les angles, mais malheureusement c’est trop tard… J’aurais dû y penser avant… J’ai mal aux yeux à cause de tous ses flash, comment elle fait. Je me réfugie auprès de Yulia et lui glisse à l’oreille :

-    Es-ce que l’on peut rentrer, je ne suis pas à l’aise, please…

Elle me fit un signe que oui, elle tourne une dernière fois la tête vers les paparazzis et nous partons tranquillement à l’intérieur.
Je découvris avec stupéfaction le décor de ce magnifique restaurant, entièrement fait de velours rouge passion… Il y avait des lustres dignes d’une reine, des tables d’un noir plaquer avec des motifs dorés sur les côtés, c’est une mode en vogue en ce moment enfin, j’ai l’impression d’être dans un palais.
Pendant que j’observais chaque détail de la salle, une femme arriva et dit d’un ton très poli :

-    Bonsoir, Mme Volkova, puis-je prendre vos affaires et celle de votre compagne.
Yulia fit un signe de tête avec un sourire puis enleva son gilet et donna son sac. La femme vint près de moi, mais j’étais trop absorbé par ce que je voyais, Yulia me dit :
-    Chaton ?
-    Oui, ma puce ? Je me retourne.
Elle me sourit et me fit signe de donner mes affaires.
-    Oups, je suis désolé, votre salle est vraiment superbe, j’adore, dis-je d’un ton très classe, je me suis moi-même étonnée, Tu ne trouves pas ?
-    Da, c’est pour sa que je l’ai choisi, je savais que tu allais aimer.
Elle me sourit et me prit dans ses bras tendrement. J’étais aux anges.
Ensuite on suivit la receptionniste qui nous emmena dans un petit coin avec une fenêtre donnant sur le couché de soleil. On s’assoie à notre table. Yulia me regarda et me dit :

-    Alors ma puce, heureuse ?
Elle me prit la main. Je la serre fort.
-     Oui, j’adore. Ce restaurant est magnifique et puis sa me fait tellement plaisir d’être avec toi… Seule comme à Paris… Je lui adresse un de mes plus beaux sourires… Tu t’en souviens dans le parc après le concert…
-    Da, notre premier rendez-vous et surtout notre premier baiser…
Elle s’approche de moi et dépose ses lèvres sur les miennes. Un baiser un peu fébrile mais avec tellement de tendresse tout comme le premier qui à scellé notre histoire et elle ajouta :
-    I love you my baby…
-    Je t’aime…

Elle se remet à sa place. Au même moment, une serveuse nous emmena la carte.
Après l’avoir remercier, je me tourne vers Yulia pour lui demander si elle me recommander un plat car je ne comprenais pas beaucoup les noms sur le papier. Elle se mit à rire discrètement puis me dit en murmurant :

-    Tu sais, chaton, le cuisinier fait des plats excellents…

Elle continua sur les détails de la cuisine italienne qui pour moi était du charabia, elle dit le nom d’un plat qu’elle prendrait pour elle donc je dis tous naturellement… Comme si j’avais compris… Que je prendrais la même chose…
La serveuse revient nous voir, elle prit notre commande et parti avec un sourire aux lèvres.
Cette jeune femme avait un joli visage, elle était habillée d’une jupe plissé noire avec un chemisier blanc et une cravate noire également, lui allant à merveille… En somme, la serveuse est très jolie, je la regarde partir… Beau cul… Tout à coup, le nom de Yulia me vint à l’esprit… Mal à l’aise, je détourne rapidement la tête et je croise le regard de ma chanteuse, aussitôt nous remarquions que nous observions la même chose. On se mit à rire à gorge déployé, cette situation est trop drôle. Une fois le fou rire passé, elle me lança :

-    Tu es jalouse si je la regarde et que je la trouve jolie ?
-    Non, pas du tout à condition que tu penses à moi et que tu m’aimes… Dis-je avec un tendre sourire… En plus, j’ai fait la même chose…
-    Je suis heureuse que tu le prennes comme ça, j’ai eu peur un instant. Ce n’est pas que je suis infidèle mais j’aime bien voir ce qui est beau… Tout simplement… Et puis je t’aime…
-    C’est ce qu’il compte pour moi et puis moi aussi j’aime regarder les jolies filles…

On se mit une nouvelle fois à rire avec ce petit regard complice commençant à se tisser entre nous malgré la distance et le peu de temps passé ensemble… Que l’on puisse être à ce point sur la même longueur d’onde malgré l’opposition de nos milieux sociaux… C’est fantastique. Cela peut prouver que l’amour, le véritable amour n’as pas de limite et j’en suis heureuse…
Je m’allume une cigarette, histoire de me décontracter car être traité comme une petite reine, c’est difficile à gérer au début !! Oui, oui croyait moi !! Yulia m’observe et me dit :

-    Chaton est-ce que ça va ?
-    Oui, bien sûr comment je pourrais aller mieux ?
Un léger sourire apparaît sur mes lèvres.
-    Ok, je me posais la question car malgré une posture élégante et poser, je sens ton malaise… Est ce que je vise juste ?
-    Tu lis vraiment dans mes pensées ! Tu as raison, je ne suis pas habituée, j’avoue que c’est un peu difficile pour moi…

-    Je suis désolé, mais je n’y connais rien en champagne… Je continuais à rigoler.
-    Ne t’inquiètes pas, tu as toute la vie pour apprendre… Avec moi.

Elle se mit à rire aussi et on commence à manger notre entrée. Le repas se passa très bien, la serveuse était adorable et plus j’en apprenais sur Yulia plus elle me faisait craquer. Je la trouvais tendre, douce et elle me faisait énormément rire avec les anecdotes de ses voyages autour du monde. Moi aussi, j’en racontais sur mon travail pendant les vacances, cela devait lui plaire car elle se tordait de rire. Tant mieux pour moi !!!
À la fin du repas, elle fit un signe à un serveur, il hocha la tête et disparu dans un couloir à côté des cuisines. Je l’interroge sur ce qu’il vient de se passer, elle haussa les épaules et me fit un grand sourire. Je ne comprenais rien du tout.
Quelques minutes plus tard, le même homme arriva avec un chariot et un ordinateur posait dessus. Il nous le présenta devant notre table avant de partir aussitôt.
Je regarde cet ordinateur comme un O.V.N.I. Je tourne la tête vers Yulia qui tapait sur cet appareil sachant très bien ce qu’il fallait faire, je regarde l’écran puis elle et de nouveau l’écran et elle me murmura :

-    Chaton, arrête de me dévisageait, je vais t’expliquer… Tu sais que le groupe est sur un nouveau disque et je voudrais ton avis sur le sujet ?
-    Moi ? Dis-je avec de gros yeux. Stupéfaite.
-    Oui, le tiens, car n’oublions pas que tu étais fidèle au groupe avant de me rencontrer et l’opinion d’une fan est très important. Si tu préfères, tes goûts seront sûrement les mêmes que les autres fans qui achèteront le CD. You inderstand ?
-    Oui, oui… Je pige ce que tu veux que je fasse. Mais c’est en musique ou en vidéo ?
-    Super, je suis contente que tu veuilles m’aider sur mon CD… Elle me sourit, me prit la main et me la serra… Tu nous seras d’un grand secours pour choisir le premier single et le premier clip…
-    Ravi de te donner un coup de main mon amour…
-    Ok, on commence par la musique… Please mets ça.

Elle me donna des écouteurs reliés à l’ordinateur. Et mis la musique en route. J’écoute attentivement le rythme de la chanson, l’alternance entre les deux chanteuses au niveau des textes ainsi que les instruments. Cette chanson est « All about us », j’adore, c’est une chanson super.

-    Elle est finie, tu peux mettre l’autre please my love ?
-    Da…

La seconde musique débuta, cette chanson s’appelait « Friends or foe ». Je l’écoutais attentivement comme l’autre… J’aime beaucoup, mais j’ai une préférence pour
« All about us ». À la fin, j’enlève les écouteurs pendant que Yulia passe de la musique au clip sur l’ordinateur puis elle me demanda avant de mettre lecture :

-    Alors mon chaton, comment tu les trouves ?
-    Ok. Alors d’abord, « All about us » me plait énormément ainsi que la deuxième mais je dois avouer que je préfère nettement la première. Je n’y connais rien, mais de mon point de vue « Fan » celle qui va donner envie de prendre l’album est « All about us ».
-    Super, c’est celle que j’aime ! Je trouve qu’elle accroche mieux.
-    Exactement…

Après avoir échangé un beau sourire, Yulia coupe le son de son ordinateur et lance le clip. Je prends sa main et regarde l’écran. Pendant quelque minute, j’observe du mieux que je peut malgré le fait que je n’y connais rien non plus en cinéma. Les deux clips passent, un fois fini, elle arrête tout et me regarde avec attention pour voir ma réaction au dernier plus violent.

-    Alors verdict ?
Je la regarde les yeux émerveillés et très perplexe à la fois. Elle prend peur et insiste pour que je parle.
-    Allé chaton dis-moi ce que-t-en pense ?
-    Je dois dire qu’ils sont bien tous les deux, le deuxième est choc à la fin mais il colle bien avec la chanson et il est cohérent. Le premier est moins attrayant, moins époustouflant, il ressemble à ce que l’on voit d’habitude à la télé. Le second correspond mieux à votre image choquante que vous avait.
-    Tu préfères le deuxième avec belle voiture, mec et meurtre ?
-    Oui !
-    Cool, moi aussi…

-    Tu as embrassé un mec et il t’a tou… Touché…
Elle se précipite vers moi et me prend dans ses bras. Yulia me fait un bisou sur le front et me dit dans l’oreille.
-    Je n’ai pas eu le choix, tu sais bien que c’est mon travail qui m’oblige à faire ça…
-    Tu m’aimes ?
-    Oh oui ! Je t’aime plus que tout my love… Je ne veux que toi… But des fois, il faut que je le fasse, je n’ai pas vraiment le choix… Tu comprends ma puce ?
-    Oui, j’ai compris… Tu aurais dû me prévenir…
-    Je te promets que je te préviendrais la prochaine fois… Mais j’espère qu’il n’y aura pas besoin…

Je lève la tête, la regarde attentivement pour voir dans ses yeux rien que la vérité… Elle m’aime vraiment alors… Je souris toute seule, c’est si beau…
Elle se penche et m’embrasse, il y a autant de douceur, de tendresse dans ce geste que ce qu’il y a au fond d’elle, dans son cœur…

-    Je t’aime mon amour…
-    I love you mon chaton… Dit-elle avec un merveilleux sourire et des étoiles au fond des ses yeux…

Elle retourne sur sa chaise, je prends une cigarette de mon paquet et l’allume très vite. Je regarde à travers la fenêtre, il faisait nuit noire, je ne dis rien pendant quelques minutes. Yulia quant à elle, me regarder avec intensité. Je la voit du coin de l’œil. Elle touche ma jambe avec son pied, je détourne mon regard vers elle…

-    Es-ce que ça va ?
-    Oui très bien, je rêvasse un peu et puis je savoure ce doux moment… J’ai le droit ? Dis-je avec une pointe de fantaisie…
-    Da, bien sûr…
Elle a un sourire aux lèvres. Puis continua :
-    Par contre, j’aimerais que l’on rentre, il se fait tard et demain il faut que je te ramène en cour alors je veux profiter moi aussi de ses dernières heures mais d’une autre manière…
Elle me sourit.
-    Ok ! Pas de soucis…

J’écrase ma cigarette pendant ce temps, elle paye. Je ne m’étonne pas du prix de ce simple et délicieux repas car je savais très bien où je me trouvais. Dans un accord commun, on se lève et l’on nous apporte nos affaires. Une fois enfilé, nous partons main dans la main, sourire aux lèvres autant l’une que l’autre. Avant de franchir la porte, je me prépare au pire, enfin du même genre qu’il y à peine quelques heures donc j’opte pour une bonne posture et tout le tralala. À l’extérieur, se trouvaient quelques rares journalistes et photographes qui avaient patienté jusque-là pour nous demander de répondre à leur question.
Yulia me regarde et me dit doucement à l’oreille :

-    Tu veux bien que l’on leur accorde quelques minutes, ma puce ?

Je lui fis un clin d’œil, elle comprend de suite que cela signifie ; oui. Elle me sourit malicieusement et se retourne en m’entraînant avec elle. Les flashs se succédaient depuis notre sortie du restaurant pour prendre « la » photo qui fera le scoop du journal de demain.
Une fois arrivé à la hauteur de trois journalistes, Yulia et moi leur firent un sourire. Ils commencèrent à parler ensemble, Yulia décida de répondre à la seule qu’elle avait comprise:

-    Bonjour Mme Volkova… Comment peut-on vous trouvaient ici, dans une région si peu connue ?-
-    Et bien, c’est simple… Je viens rendre visite à la femme qui partage ma vie aujourd’hui… Et je vous prie, messieurs, de ne pas parlez en même temps, dois-je vous rappelaient que je suis russe.
-    D’accord, désolé… Comment s’appelle-t-elle ?
-    Où, l’avez-vous rencontré ?
-    Depuis combien de temps, vous êtes ensemble ?
-    Sa fait plusieurs semaines que nous ensemble, depuis mon concert à Paris. Et pour son nom , vous pouvez vous adressé directement à elle.
Elle se retourne de mon côté, qui étais resté en retrait légèrement. Puis elle se penche sur moi et murmure :
-    Dit un faux nom de famille…
Je ne cherche pas à comprendre, je lui poserais la question plus tard.
-    Alors Mme, vous êtes ? Dit un des journaliste.
-    Je suis Dylane Kenter.

Yulia leur sourit et dit, malgré leur question, que c’était fini. Nous partons vers notre voiture. Elle démarre et nous roulons pour rejoindre la maison qu’elle avait louée pour le week-end.
L’air était frais, mais je n’avais pas froid malgré la voiture toujours décapotée. Je pose ma main sur sa cuisse et déssine de légers cercles avec mes doigts. Yulia me regarde intensément pour ensuite revenir sur la route et prend ma main dans la sienne pour la serrer fort.

-    Chaton, tu as passé une bonne soirée ?
-    Oui, une excellente soirée, my love…
-    Moi aussi, j’ai adoré… Par contre, tu n’as pas trop était déstabilisé par rapport aux journalistes ?
-    Si, un peu, tu sais que je ne suis pas habitué…
-    De  toute façon, tu as tout le temps que tu voudras. Mais je tenais à officialiser notre couple…
-    Sa me touche ce que tu dis, vraiment…